Sommaire
Budget 2025, La fidélité aux engagements !
Lors de sa séance du 14 mars, le conseil municipal a voté, à la majorité absolue, le Budget Principal (BP) de la Commune pour l’année 2025. Ce budget s’inscrit dans le cadre du plan pluriannuel d’investissement élaboré pour la période 2021-2026 et il est à l’image des précédents : un sérieux budgétaire au service d’un investissement nécessaire. Cependant, son élaboration a été rendue plus complexe par l’incertitude liée au report du vote du budget de l’État.
Pour 2025, les dépenses réelles s’élèvent à 6 525 214 € dont près de 3 millions de dépenses d’investissement, essentiellement consacrées à la fin des travaux du quai Henri IV, la renaturation et mise en accessibilité de la rue Moreau Vincent, la reprise des concessions dans le cimetière et le démarrage de la création d’un nouveau Centre technique municipal.
Une dette bien maîtrisée…
Le ratio de désendettement d’une commune doit faire l’objet d’une surveillance des plus étroites lorsqu’il approche des 12 années. Pour mémoire, ce ratio correspond au nombre d’années nécessaires pour rembourser l’ensemble des emprunts en y consacrant la totalité des recettes réelles de fonctionnement. C’est donc un ratio qui doit s’analyser sur la durée, au regard d’un programme d’investissement pluriannuel.
À savoir
Le BP 2025 intègre le remboursement d’un capital de la dette limité à 281 094 €. Il ne prévoit pas de nouvel emprunt et fait apparaître un ratio de désendettement de 8,6 années. Ces données financières sont les témoins d’une gestion dynamique de la ville et elles permettent d’envisager le financement des investissements programmés sur les prochaines années.
... portée au service du cadre de vie et de la transition écologique
L’investissement marqueur de l’année 2025 est le projet de la rue Moreau Vincent, pour un montant de 850 000 € TTC, qui associe renaturation et mise en accessibilité.
Il permettra de valoriser l’espace public en intégrant encore plus la nature au paysage communal mais aussi, et surtout, d’assurer un meilleur respect du cycle de l’eau en favorisant l’infiltration et le déploiement d’impluvium. Enfin, c’est dans ce cadre de responsabilité écologique que pourront se développer les mobilités douces en reliant le bourg historique et le parking de la mairie.
Ce nouvel aménagement, financé sans emprunt mais avec près de 400 000 € de subventions, n’entame pas les crédits nécessaires à la rénovation des voiries pour 220 000 €, au déploiement des leds dans l’éclairage public pour 60 000 €, à la rénovation de l’espace Bizeau pour 100 000 €, à l’isolation du restaurant scolaire pour 70 000 €, à la restructuration du cimetière communal pour 95 000 €, ni aux premières dépenses du nouveau
Centre technique municipal pour un montant de 178 000 €…
L’équilibre des budgets locaux : un exercice de plus en plus compliqué
Les collectivités locales connaissent une situation toujours plus compliquée avec des charges qui augmentent inexorablement (du fait de décisions
extérieures et d’une conjoncture inflationniste) et des recettes qui se fragilisent, avec des subventions de plus en plus incertaines, souvent soumises à des critères stricts et à une forte concurrence entre les territoires.
À Véretz la tâche est particulièrement grande.
D’abord parce que les élus n’ont pas, à l’époque où c’était encore possible, travaillé la colonne « recettes » des budgets : nette insuffisance de la
fiscalité économique et absence de réserves foncières sources d’autofinancement.
Ensuite, parce que le sous-investissement chronique des dernières décennies impose aujourd’hui de lourds programmes, tant sur l’espace public que sur les bâtiments municipaux.
C’est donc avec sérieux que la Commune assure son pilotage financier : maintien des taux des impôts locaux, gestion dynamique de la dette, optimisation des subventions, phasage des investissements.
L’avenir se prépare au présent.